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Université Paul Valéry, Montpellier 3
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Legroux Nadège
Sommaire
Informations générales
Géographie |
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Agence Française de Développement 5 rue Roland Barthes 75012 Paris |
email : legrouxn@afd.fr |
Zone(s) géographique(s) de compétence
Amérique centrale, Mexique (à confirmer), international
Titre de la thèse
Communs et océan : protéger la biodiversité marine dans les espaces océaniques éloignés
Directeur de thèse
Estienne Rodary
Co-Directrice : Stéphanie Leyronas, Agence française de développement
Résumé
Extension, opacité, profondeur — autant de caractéristiques de l’océan qui, au-delà des fascinations qu’elles peuvent susciter, l'ont également placé à la marge des préoccupations environnementales. En 2015, la première évaluation mondiale intégrée de l’état du milieu marin tire pourtant la sonnette d’alarme sur la « très mauvaise santé » du plus grand écosystème de la planète. Malgré sa connectivité écologique, force est de constater que le paysage institutionnel touchant à l’océan est hautement fragmenté, en particulier en s’éloignant des côtes vers les zones au-delà de la juridiction nationale (200 miles nautiques – 370 km). Dans ces espaces marins « partagés », la préservation de la biodiversité marine, au croisement entre objectifs de conservation, gestion des ressources halieutiques, des pollutions, des activités d’extraction et des perturbations climatiques et chimiques, fait particulièrement l’objet d’enchâssements et de flous juridiques. Elle nous invite à mobiliser la théorie des communs, à la fois comme prisme d’analyse institutionnelle de ressources partagées et comme philosophie politique, afin d’étudier les politiques de gestion de la biodiversité marine en haute mer. Cette thèse a pour objectif de se pencher sur la protection de la biodiversité marine dans les espaces marins « partagés », loin des côtes et non soumis à la juridiction nationale, afin de faire émerger des pistes de réflexion sur les modes d’organisation socio-politique autour d’espaces communs de grande taille, multi-usagers et multi-ressource. Elle s’appuiera sur des cas d’études en lien avec des projets portés par l’Agence française de développement et le Fond français pour l’environnement mondial dans le secteur marin, ainsi qu’au niveau international, en lien avec les négociations en cours sur la haute mer au sein des Nations unies.
Mots-clés
Océan, biodiversité marine, communs, gouvernance, politiques publiques, développement durable