UMR - Gouvernance, Risque, Environnement, Développement

Informations générales

Zone(s) géographique(s) de compétence

République Démocratique du Congo

Titre de la thèse

Diagnostic des vulnérabilités territoriales et gouvernance des épidémies liées aux maladies à potentiels épidémiques dans les pays à ressources limitées, cas de la République démocratique du Congo. Modèles développés sur les épidémies de choléra et de la Maladie à Virus Ebola

Directeur de thèse

Nancy Meschinet de Richmond

Co-Directeur : Jean-Jacques Muyembe

Résumé

Depuis la fin des années 1990 et le début des années 2000, le rythme de notification des flambées épidémiques s’est accéléré dans le monde en général et en République Démocratique du Congo en particulier. À chaque nouvelle crise épidémique, les systèmes nationaux et internationaux de réponse aux épidémies semblent à la fois surpris voir dépassés. Cette situation pourrait traduire un manque ou une insuffisance de préparation. Située au cœur du bassin de la cuvette centrale de l’Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) est l’un des pays les plus affecté par la récurrence des flambées épidémiques. Les plus emblématiques parmi ces épidémies sont celles de la maladie à virus Ebola (10 épidémies déjà entre 1976 et 2018), de choléra (chaque année sans interruption depuis 1973) et récemment en 2016, des épidémies de fièvre jaune en zone urbaine alors que jusqu’au début des années 2000, il s’agissait d’une maladie essentiellement rurale. Malgré leur caractère prédictible, les épidémies de choléra, de fièvre jaune et celles liées à la maladie à virus Ebola, tout comme toutes les autres épidémies (méningite, Monkeypox, rougeole, grippe, fièvre typhoïde, peste) continuent à survenir de manière à prendre de court les différents systèmes de surveillance et de riposte. Ce projet de thèse repose sur une double hypothèse selon laquelle :

1. La caractérisation et le diagnostic du niveau de vulnérabilité territoriales aux épidémies (cas du choléra et de la maladie à virus Ebola) pourraient permettre un meilleur ajustement des plans de préparation et de prévention aux épidémies dans le but d’améliorer la résilience des communautés et des territoires.
2. La connaissance du profil épidémiologique des territoires, de la périodicité et des facteurs de redémarrage des épidémies n’est pas une condition suffisante pour améliorer la gestion des épidémies, encore faut-il que les modes de gouvernance des épidémies tant à l’échelle nationale qu’internationale soient à la hauteur des problèmes posés par ces épidémies.

Mots-clés

Territoire, gouvernance, épidémie, choléra, Ebola